Eugène Livet

Historique du buste d'Eugène Livet . Place Eugène Livet à Nantes

1894 : l’association des anciens élèves de l’école professionnelle Livet commande au sculpteur Charles Le Bourg le buste en bronze de son fondateur à l’occasion du cinquantenaire de l’Ecole professionnelle. 1913 : à la mort d’E. Livet, en 1913, un nouveau projet de buste pour orner sa tombe voit le jour, mais l’oeuvre ne sera mise en place qu’après la guerre. 1926 : E. Le Seven, le président de l’Association des anciens élèves, demande à la municipalité de s’associer à cet hommage posthume et obtient une subvention de 1000 francs. 1932 : l’association des anciens élèves offre une copie du buste, destinée à servir de monument commémoratif sur une des places de la ville de Nantes. 1933 : inauguration le 8 janvier, sous la présidence du sous-secrétaire d’Etat à l’Enseignement technique. 1944 : le buste est fondu sous le régime de Vichy. Un moulage est pris dans la perspective de son rempacement par une copie en pierre. 1946 : inauguration de la copie à l’emplacement du buste originel réalisée par Charles Eugène Breton.

CENTENAIRE du décès d’EUGENE LIVET à LA POUEZE

Le 14 septembre 2013, vers 8 heures, un petit groupe de Nant’Z’Arts emprunte le car Groussin en direction de l’Anjou. La journée est importante pour notre amicale, car nous allons  célébrer le centenaire du décès d’Eugène Livet, mémorisé par une plaque de bronze, disposée sur la bibliothèque de la Pouèze, commune où Eugène Livet fut instituteur de 1838 à 1840.

Notre premier arrêt sera à Saint Mathurin sur Loire, un joli village dans le magnifique cadre des bords de Loire. Eugène Livet y fut enseignant  après la Pouèze en 1840/1841, sa mère y tenait le bureau de poste.

Nous sommes reçus chaleureusement à l’hôtel de ville par le maire Monsieur Prono. Avec talent et passion, il nous décrit sa commune, la Loire, le passage d’Eugène Livet et évoque la personnalité d’un artiste Grau-Garriga ayant demeuré à Saint Mathurin dans la maison où Eugène Livet fit la classe.

Nous visiterons l’église, pour y découvrir des œuvres de cet artiste né en Catalogne, qui après avoir traversé le monde, s’installa ici en 1989 et y décéda en 2011. Nous y admirerons la porte de la paix en verre découpé sur un support métallique œuvre grandiose et originale, et en bas de la nef des peintures  modernes et remplies d’humanité. Monsieur Prono nous fait partager cette découverte avec beaucoup de connaissances et d’enthousiasme.

Monsieur Prono est à juste titre, très fier de nous montrer ensuite  la maison de Loire, qui fait office de tourisme, nous y verrons de belles photos de la Loire et une vidéo  décrivant superbement ses paysages.

Nous passerons devant une grande maison bien conservée où Eugène Livet enseigna, avant d’atteindre le restaurant La Promenade, en bord de Loire, où un repas digne des meilleures tables nous fut servi, les vins tous excellents nous furent offerts par le Maire de Saint Mathurin. Nous le remercions une nouvelle fois.

Mais on nous attend à la Pouèze, il faut revenir sur Angers, puis remonter par le Louroux Béconnais. La Pouèze était connue pour ses ardoisières. A l’arrivée nous visiterons une exposition sur Eugène Livet, mise en place par Madame Poussin et Monsieur Claude Briantais, agréablement présentée. Les Nant’Z’Arts y trouveront beaucoup de souvenirs, des clés, des maquettes, des documents scolaires, nous rajeunissons de 60 ans. Une brochure attractive et très bien documentée a été réalisée à cette occasion.

Le temps étant à la pluie nous rejoignons la salle de sport, pour les discours d’inauguration.

Nous entendrons Monsieur Lecuit Maire de La Pouèze, Madame Carcassonne, arrière-petite-fille d’Eugène Livet venue de Perpignan pour cette journée, Monsieur Kérézéon ancien de Livet et des Arts et Métiers, Monsieur Jean Bernard doyen des Ex 93 ans, Monsieur Guy Bechepay Président de l’Amicale, Madame Poussin nous lira un texte de Christian Le Stradic Ex de Livet 1951.Tous évoquèrent les qualités de l’enseignant et de l’humaniste que fut Eugène Livet

Avant le verre de l’amitié les Nant’Z’Arts  pousseront une vibrante DKL écoutée avec ferveur par tout l’auditoire,  et pendant que tous lèvent le verre nous chanterons  les Nant’Z’Arts aussi très applaudi.

Le temps s’est désormais assagi, nous allons découvrir cette plaque de bronze fondue par un ancien de Livet, Le voile est levé par Monsieur Lecuit le maire et Madame Carcassonne sous les ovations de très nombreux assistants. Dans la bibliothèque nous y admirerons une superbe gravure d’Eugène Livet envoyée depuis la Californie par Jean-Pierre Mouraux

Ce sera le retour à Nantes pour des Nant’Z’Arts  heureux de cette excellente et émouvante journée.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Roger Brisson

à Vernantes Maine et Loire

Biographie Eugène Livet, né à Vernantes en 1820, mort à Nantes en 1913

Eugène Livet naît le 13 août 1820 à Vernantes dans le département du Maine-et-Loire. Son père, Guillaume Livet, soldat dans les armées napoléoniennes, est fait, en 1814, chevalier de la Légion d'honneur, titre qu'il perd à la chute de l'Empire. Sa mère, Marie-Élisa Landry, est la fille de l’intendant du marquis de Maillé La Tourlandry. Elle devient receveuse des Postes à Saint-Mathurin-sur-Loire quand son mari prend sa retraite. Eugène Livet est le troisième d'une fratrie de six enfants (trois filles, trois garçons).

En 1836, après une scolarité au collège de Beaufort-en-Vallée, Eugène Livet entre à l'École normale d'instituteur d'Angers. En 1838, il est nommé à l'école de La Pouëze, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest d'Angers. En 1840, il obtient le poste de Saint-Mathurin-sur-Loire où ses parents résident. En 1841, il est promu maître adjoint à l'École normale d'Angers.

Eugène Livet, qui a le projet de créer une institution qui valoriserait le travail technique, fait l'acquisition d'un pensionnat à Nantes. Il peut mettre en œuvre son programme novateur pour l'enseignement technique. La renommée de cette petite institution lui permet, en 1862, d'acquérir un terrain à Nantes, où il fait édifier des bâtiments plus importants pour en faire un établissement d’enseignement commercial et technique. L'Institution Livet reçoit les encouragements et les recommandations des pouvoirs publics, des ministères et de la Chambre de métiers.

Le 22 août 1913, Eugène Livet meurt, à l'âge de 93 ans, à son domicile à l'angle de la rue Voltaire et de la place Notre-Dame.

« Je termine ma carrière tout autrement que je ne l’avais rêvé dès ma plus tendre enfance. Je voulais devenir général et je mourrai instituteur, sans avoir la gloire d’avoir au moins écrit quelque ouvrage qui pût aider, éclairer ceux qui me suivent dans la même noble tâche. Je m’en console […]. Je ne suis point devenu général. Général, aurais-je rendu les services que j’ai été si heureux de rendre pendant ma longue carrière ? J’ai élevé une multitude d’hommes qui servent utilement et honorablement leur pays et, par suite, contribueront au progrès, à la marche de l’humanité vers une vie plus heureuse. »

Aujourd’hui, le lycée Eugène Livet forme des étudiants au baccalauréat, à différents BTS, et prépare aux concours aux grandes écoles des Arts et Métiers.

BIBLIOGRAPHIE 

- EUGENE LIVET  1820 - 1913

Ecrit par Georges Creveuil Professeur de Géographie à L'ENP Livet

Préface de M Louis RAGEY Directeur Adjoint de l'Enseignement Technique

Librairie Durance Nantes

La tombe d'Eugène Livet au cimetière Miséricorde à Nantes

A L'entrée du salon MAUDUIT NANTES, mise en place de la 3 stèles en Marbre blanc :Ville de NANTES,Jules VERNES et Eugène LIVET le 22 Mars 2019 Inauguration par Madame la Maire de NANTES

En 2019 le buste d'Eugène LIVET à été mise en place Rue Désiré Colombe NANTES

En 2019 à coté du buste d'Eugène LIVET, la Ville de NANTES, à posée cette plaque du souvenir rue Désiré Colombe NANTES